De plus en plus présents et visibles en Tunisie, les requins blancs sont victimes d’actes de cruauté.
Souvent prisonniers des cages à thon, ils sont abbatu afin de préserver ce commerce majeur pour le pays.
S’ils sont condamnés lorsqu’ils cotoient les cages à thon, les requins blancs sont aussi victime d’actes suvent barbares et inutiles et d’une pèche massive qui peine à être réglementée bien qu’une loi existe et règlemente la pèche en Tunisie.
C’est un projet tient particulièrement à coeur à Helmi Nabli : preserver ces requins blancs et éviter de voir le monde s’attrouper, danser et se féliciter autour d’une carcasse.
Le réalisateur s’est rendu sur place en Novembre 2015 afin de capter les images d’une dure réalité : ces requins blancs, prisonniers des cages de thon et condamnés à mort.
L’objectif de ces images : choquer et sensibilier.
Sur les marchés, la chair de requin blanc ne coute rien : 5 dollars le kilo.
Les ailerons? ils sont jetés dans un sac, car il n’est pas une question de trafic ici.
Pourtant, avec déjà près de 70% de disparition, celui trop souvent appelé le monstre marin, la sensibilisation est primordiale.
Animal en voie d’extinction, indispensable aux écosystèmes marin et pour la chaine alimentaire, sa disparition aurait un impact considérable pour l’homme.
Mais au delà de ça, ce documentaire que tourne Helmi Nabli tend à montrer une autre facette des requins : un animal doté d’une extrême sensibilité, loin des clichés mis en scène, dont nous aurions beaucoup à apprendre.
L’objectif est donc la réalisation d’un documentaire sensibilant tous ceux qui travaillent et gravitent autour des requins. Oui, ces requins existent et viennent pour s’accoupler que ce soit en Tunisie, en Afrique du sud ou encore aux îles de Guadaloupe, mais il est primordial de changer la vision des hommes par rapport à eux.
Pour aller plus loin, découvrez un extrait de notre film Shark’s Paradise un face à face étonnant entre l’homme et le requin.